Cuba en SUP : le meilleur des deux mondes

par Guillaume Larouche

Passionné par les sports de glisse, notre ambassadeur Guillaume voyage à la recherche d’adrénaline. Son choix s’est arrêté à Cuba, le spot parfait pour pratiquer le kitesurf, le paddle board et la pêche. Continue à lire pour connaître son expérience!

« Décembre 2016, départ pour Cayo Guillermo à Cuba pour vivre une semaine de bonheur. »

Une passion pour le kitesurf

Depuis plus de 15 ans, je pratique le kitesurfing : un véritable sport thérapeutique. Ses bienfaits sont palpables auprès de tous ces adeptes de sensations fortes. C’est probablement la raison pour laquelle autant de personnes rêvent de l’essayer. À premières vues, tout semble parfait, mais il y a une variable importante à considérer : pas de vent, pas de kite.

« Pendant mon voyage, le vent n'a été favorable que pendant trois jours. »

.

Une nouvelle réalité

Les conditions météorologiques changent depuis quelques années. Au Québec, si les vents sont maintenant très irréguliers, à Cuba, les statistiques ne sont plus les mêmes. J'ai donc dû m’adapter à cette nouvelle réalité et à me faire à l'idée que les conditions ne sont pas toujours parfaites pour le kitesurfing.

« Mon sauveur : le paddle board. »

C'est donc là que ma passion pour le SUP a commencé. J’étais déjà passionné de SUP Surf, mais là, je voyais les multiples possibilités d'utiliser ma planche. Durant l’été 2019, j’ai fait plusieurs belles expériences de SUP : descente de rapides, course de 42 km, un record de 6h12 en SUP Surf sans arrêt et des dizaines de randonnées d'exploration en lac et en rivière.

Une nouvelle passion

Terminé les déceptions avec les prévisions météorologiques. C'est aussi là que je me suis souvenu d'avoir lu, un jour qu'« il n’y a pas de mauvaise température; il n'y a que des mauvais vêtements. » . J'avais donc décidé d'arrêter de m'en faire avec les conditions et de rester zen. De toute façon, j'avais trouvé le SUP : une discipline qui me permettait de retrouver les effets thérapeutiques que je recherchais dans le kitesurfing.

En collaboration avec TAIGA, j’ai eu la chance de pouvoir tester un prototype de SUP pêche durant mon périple à Cayo Guillermo. Avant de partir, j’avais planifié faire le tour de l’île, mais je n’avais pas planifié me retrouver dans un labyrinthe de mangroves. Après deux belles journées de kitesurf, le maître du ventilateur avait décidé de nous abandonner pendant quelques temps.

Une excursion autour de l'île

Je pouvais donc mettre mon plan en action : un trajet de plus de 25 km. La moitié était dans les mangroves et l’autre en plein océan. Avec 5 litres d’eau en poche, de la crème solaire, des sources de glucides et de protéines, de l’antimoustique, un licra long, une lampe frontale, un cellulaire, des souliers d’eau, un masque de plongée et une canne à pêche, nous étions prêts pour notre aventure. Dans notre planification, nous devions composer avec la marée ; le courant étant entrant ou sortant selon les heures de la journée. Pour cette raison, notre expédition a donc commencé à 10 h et nous avions que nous devions sortir du labyrinthe de mangroves avant la noirceur.

La moitié du parcours de complétée

Le début a été très agréable. Le courant nous poussait tranquillement sur une distance de 3km dans une mer intérieure ce qui nous permettait de taquiner les poissons. Plusieurs attaques de poissons, mais aucun gros à l’horizon. Après le passage des ruines du « cable park » détruit par l’ouragan Irma, du grand plat de la mer intérieure, nous voilà arrivés au labyrinthe. Nous étions littéralement seuls au monde, enfin presque. Des raies, des étoiles de mer, des barracudas et des petits poissons se baladaient dans les eaux peu profondes. C'est là, à la moitié du voyage, que nous avons décidé de faire une petite pause. La découverte de deux épaves dans les eaux cristallines a été un autre moment inoubliable. Nous avons enfilé notre masque de plongée pour explorer les récifs artificiels. Un véritable spectacle que notre GoPro nous a permis d'immortaliser.

« Le bruit des vagues dans ces cavités était musique à nos oreilles. »

Il était maintenant 14h. Nous étions sur le chemin du retour sur l’océan. Nous pagayions le long des falaises de roche avec des cavernes submergées. Le bruit des vagues dans ces cavités était musique à nos oreilles. Le vent s'était levé, créant ainsi un phénomène de vent de terre et de mer : un vent de face de plus de 30 km/h et des vagues chaotiques de 1 mètre contre les rochers ultra coupants. Bref, des conditions difficiles pour le SUP.

Un dernier cadeau

Pendant plus de 2 heures, nous avons eu l’impression de faire une descente de rapide avec un vent de face. Environ 5 km avant notre arrivée, nous avons eu un dernier cadeau. Une baie à l’abri du vent où nous avons pu en profiter pour pêcher. Un vrai party! Les pélicans et les plus gros poissons étaient en chasse. De nombreuses attaques et nous avons même réussi à capturer des carangues, des barracudas et des poissons-flûtes. Ça, ça termine bien une journée!

« Encore une fois, le paddle board a sauvé mon voyage de kitesurf. »

25 km en 7 heures

Notre aventure s’est finalement terminée avec plus de 150 kitesurfeurs sous un coucher de soleil des plus colorés. 7 heures s'étaient écoulées afin de parcourir les 25 km qui complétaient notre parcours. Encore une fois, le paddle board a sauvé mon voyage de kitesurf. Cette journée restera pour toujours gravée dans ma mémoire!

Merci Nicolas Jolicoeur (co-fondateur de TAIGA) de m’avoir fait confiance dans ce projet. Le nouveau SUP pêche HOOKÉ AIR 11'6 de TAIGA permet d’élargir l’expérience de ce magnifique sport à découvrir en voyage.